Francis
POULENC (1899-1963) |
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Son père
est un des fondateurs des établissements Poulenc Frères,
qui devinrent Rhône-Poulenc. Bien qu'il ait suivi quelques cours de composition avec Charles Koechlin, Poulenc est considéré comme un compositeur autodidacte. Après une scolarité au lycée Condorcet, il connaît à dix-huit ans une première réussite avec une Rapsodie nègre. Avec la Première guerre mondiale, sa production n'est guère importante. Il compose cependant Le Bestiaire, un cycle de mélodies. Ricardo Vinès lui fait rencontrer notamment Isaac Albéniz, Claude Debussy et Maurice Ravel. Poulenc est introduit en 1920 dans le groupe des Six. |
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En 1926, il rencontre le baryton Pierre Bernac pour lequel il compose un grand nombre de mélodies. Il l'accompagne, à partir de 1935 (et jusqu'à sa mort en 1963), dans des récitals de musique française donnés autour du monde. En 1928, le compositeur écrit Le Concert champêtre, uvre pour clavecin et orchestre destinée à la grande claveciniste Wanda Landowska et dédié à son compagnon, le peintre Richard Chanelaire. | |
En 1935, de passage à Rocamadour et, consécutivement à la mort accidentelle de son ami, le compositeur et critique Pierre-Octave Ferroud, il vit un profond retour à la foi catholique de son enfance. | |
Le critique Claude Rostand dira de lui : « moine ou voyou », pour opposer sa foi à son libertinage, ou plutôt pour en souligner la coexistence ou l'alternance. Ainsi, à propos de son Gloria, qui provoqua quelques remous, il déclara : « Jai pensé, simplement, en lécrivant à ces fresques de Gozzoli (Benozzo Gozzoli) où les anges tirent la langue, et aussi à ces graves bénédictins que jai vus un jour jouer au football ». | |
Il compose ses Litanies à la Vierge noire en 1936. Ses uvres religieuses par la suite furent notamment une messe (1937) et un Stabat Mater (1950). | |
Le compositeur écrira aussi son fameux Les Dialogues des Carmélites en 1957. | |
Il est enterré au cimetière du Père Lachaise à Paris. |