Guy LAFARGE ( 1904 - 1990) |
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En 1937, une mini-opérette en un acte écrite avec Willemetz et Guitry, "Camille ou Tu seras gendarme" boucle la série des oeuvres de Guy Lafarge de l'avant-guerre. En revanche, il commence à la même époque à composer des chansons, qui le pousseront vers un style plus populaire. En 1942-43, il écrit trois pièces oubliées ("Belamour", avec Milton et "La Course à l'amour", avec Georges Guétary aux Nouveautés, puis "Les Débrouillards de la Garonne" à Bordeaux). Il se consacre ensuite surtout à la chanson, avec le plus grand "tube" de sa carrière, "La Seine", en 1948. Il faut attendre 1950 pour le retrouver sur scène avec "Il faut marier maman", son plus gros succès théâtral. Suivront "La Leçon d'amour dans un parc" (1951), "Schnock" (1952, revu en 1957 sous le titre "L'Ecole du bonheur"), puis enfin "La belle Arabelle" créée par les Frères Jacques en 1956. Ce sera sa dernière oeuvre parisienne, la comédie musicale ayant jeté ses derniers feux dans la capitale. Mais après quelques années consacrées à d'autres activités, Guy Lafarge, comme Pascal Bastia et quelques autres, retourne à son piano, et compose pour les théâtres de province six nouvelles pièces : il commence par achever "Entrez dans la danse" (Lille, 1964), sur la vie de Valentin le Désossé, dont la gestation aura duré presque 20 ans, puis "Un Chapeau de paille d'Italie" (d'après Labiche, Strasbourg, 1966), "Les Noces de Bouchencoeur" (encore Labiche, Besançon, 1966) "L'oeuf à voiles", enfin ! (Nantes, 1977), "Le Petit Café (d'après Tristan Bernard, Mulhouse, 1980) et "La Cagnotte" (Labiche toujours, Lille, 1983). Il fut également pendant tout l'après guerre directeur artistique chez Decca (où il présida à l'enregistrement d'une quantité d'opérettes), et eut de nombreuses responsabilités officielles, comme son aîné Maurice Yvain qu'il admirait tant. |
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SOURCE DE CETTE BIOGRAPHIE : https://comedie-musicale.jgana.fr/contact.htm |
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